Barbey d'Aurevilly, Jules (1808-1889)

À la fois romancier, nouvelliste et poète, journaliste et critique littéraire, essayiste, polémiste et dandy, son disciple et ami Léon Bloy l'appelait rien de moins que le connétable des lettres. Littérairement il aurait été inspiré par Lord Byron et Balzac. Politiquement il est passé du républicanisme, au monarchisme sous l'influence de Joseph de Maistre, puis à l'ultramontanisme. Il est un des fondateurs du dandysme en France, avant Baudelaire, et un ami de Roger de Beauvoir et Maurice de Guérin, que des gens bien maniérés.

Wikipédia nous dit de lui:

À côté de ses textes de polémiste, qui se caractérisent par une critique de la modernité, du positivisme ou des hypocrisies du parti catholique, on retient surtout [...] ses romans et nouvelles, mélangeant des éléments du romantisme tardif (frénétisme), du fantastique (ou du surnaturalisme), présentant un certain réalisme historique, annonçant le symbolisme et le décadentisme.

Avant d'ajouter:

Même si son œuvre a été saluée par Baudelaire et si plusieurs écrivains ont loué son talent extravagant, notamment à la fin de sa vie, Hugo, Flaubert ou Zola, dont il a vivement critiqué les oeuvres, ne l'appréciaient pas. Ses « héritiers » sont Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau ou Paul Bourget et sa vision du catholicisme a exercé une profonde influence sur l’oeuvre de Bernanos.

Bibliographie (excluant les nouvelles qui n'ont pas été mises en recueil et la correspondance):



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